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L’île de Minuit, 1. Le réveil de l’automate de Lylian et Grebil, Dupuis, 2025.

Se réveiller au beau milieu d’une île déserte, sans aucun souvenir de qui on est ni de comment on est arrivé là ? Mauvais plan. C’est pourtant ce qui arrive à Elena, Maya, Hector et Elijah. Et comme si ça ne suffisait pas, ils tombent sur un pensionnat abandonné… et un automate endormi.

Mais à minuit, tout bascule. L’étrange machine se réveille et leur donne un ordre énigmatique. Mission obligatoire. Sanctions en cas d’échec. Évidemment, ils ne prennent pas ça au sérieux. Évidemment, ils auraient dû. Parce que quand l’un d’eux disparaît, plus personne ne rit.

Dès les premières pages, on est happé. L’intrigue démarre sur les chapeaux de roue, l’ambiance est posée en un instant, et impossible de décrocher. Le suspense est là, il monte progressivement, et on sent que chaque détail compte. Lylian (au scénario) sait exactement comment tenir son lecteur en haleine, et Nicolas Grebil (au dessin) sublime le tout avec un trait dynamique et des couleurs vibrantes qui donnent vie à l’île mystérieuse.

Les personnages ? On s’y attache immédiatement. Leur amnésie les rend aussi perdus que nous, et on a envie d’en savoir plus sur chacun d’eux. Qui sont-ils ? Pourquoi sont-ils là ? Et surtout, quel est ce fichu jeu auquel l’Automate les oblige à jouer ?

Un début de saga absolument réussi, rythmé, intrigant et addictif. L’ambiance à mi-chemin entre Lost et un escape game géant fonctionne à merveille, et on ressort frustré… mais dans le bon sens. Parce qu’une chose est sûre : on veut la suite, et vite !

À lire absolument si vous aimez les mystères bien ficelés et les aventures qui ne vous laissent aucun répit.

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